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Vue de jardin de méditation

LE TRAVAIL SUR LA RÉGULATION DES ÉMOTIONS AVEC LA SOPHROLOGIE EST UN DES PILIERS DE L’ÉQUILIBRE INTÉRIEUR.

Aux prises avec nos émotions nous nous enfermons dans une prison virtuelle lorsque nous les régulons mal. C’est à dire lorsque nous en sommes la victime au lieu d’être les accompagnateurs. Ces vagues émotionnelles nous projettent dans la rumination. Qui se formalise en une sorte de prison dont les murs seraient des états d’âmes d’inquiétude, de tristesse, de colère. Enfermés dans ce phénomène comme un lion en cage, nous ressassons l’inquiétude, l’injustice dans une pensée stérile et fermée. Au lieu de chercher la manière dont nous pourrions résoudre une problématique nous nous concentrons sur les pourquoi ou sur les inquiétudes de l’avenir, nous nous fixons dans une anticipation négative.
Les ruminations sont des manières de s’enfermer dans des états d’âme en se détournant d’une réflexion plus constructive ou en se détournant de l’action.
Mais n’oublions pas que nos états d’âmes sont aussi l’expression de notre sensibilité, qu’il ne faudrait pas supprimer ou bloquer. Elles sont un connecteur au monde c’est pour cette raison qu’il faut y être attentif et veiller à ne pas se réfugier dans une agitation émotionnelle faite de sentiments négatifs de frustration, d’inquiétude qui nous coupe de la connexion aux autres, à ce qui nous entoure.
Car le processus en phase de rumination, est que l’on quitte l’instant présent, n’étant plus dans la réalité de l’ici et maintenant, partis dans un monde de rumination nous nous chargeons en souffrance en ruminant sur la focalisation d’un état d’âme négatif lié à l’évènement.

De la perception à l’écrit :
Dès le début d’une séance  à après la séance, on pourrait  penser qu’il existe un lien entre la gestion émotionnelle et l’écriture de la vivance (ou expérience de pratique)
Considérons  la retranscription de la phénodescription (description des phénomènes vécus en conscience pendant la séance) comme un travail d’introspection. Le fait de s’astreindre régulièrement à écrire ce que nous avons vécu et ressenti, perçu, compris, intégré, vers quel état d’âme cela nous amène, peut faire office  de travail de clarification (dévoilement de la conscience) et  pourquoi pas avoir un effet  préventif, thérapeutique ou autre.
Ecrire très régulièrement pour transposer ce que nous percevons, même si nous ressentons de l’inconfort ou du désagrément, même si ça ne résout pas  les problèmes, même si ça ne soulage pas instantanément  nos maux, petit à petit cela va nous amener à d’avantage de clarté dans nos états intérieurs.
La confusion étant une des grandes causes de souffrance intérieure, le fait que nous ne comprenons pas ce qui nous arrive, nous amène vers un état instable et parfois douloureux.
L’écriture de soi peut nous aider à mieux penser nos problèmes. Il est facile de penser à nos problèmes et de partir en rumination, mais il est difficile d’écrire en rumination parce qu’on voit que l’écrit répétitif produit  toujours cette  même manifestation  stérile. S’astreindre à écrire son expérience est une façon d’échapper en partie aux ruminations, et de s’orienter ver une voie de résolution.
Poser son esprit ici et maintenant, et  arrêter de faire des choses et juste être ce que nous sommes à l’instant présent. Prendre conscience de comment nous respirons, comment est notre corps, quels sont les sons que nous entendons autour de nous, voir passer nos pensées et nos états d’âme.
Faire ces petites connexions régulièrement nous familiarise avec notre monde intérieur, développe  une capacité de perception  de notre  état de  présence.
L’écrit (qui passera aussi par toutes formes d’expressions)  nous permet de  confirmer le  phénomène de conscience que nous recherchons en sophrologie.

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