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Votre microbiote: flore intestinale

Votre microbiote, aussi appelé flore intestinale, agit comme une éponge.

Il absorbe puis évacue les déchets et toxines de votre organisme.

Mais pensez à l’état de votre éponge après quelques semaines d’utilisation...

Elle est devenue toute sale et toute noircie ! Alors facile me direz-vous, il suffit de la jeter et d’en prendre une nouvelle.

En effet. Mais c’est impossible avec votre microbiote.

Vous ne pouvez ni le jeter, ni le remplacer, comme vous le faites avec une éponge.

Malheureusement, à cause de la pollution, des métaux lourds, du stress, des médicaments ou encore des aliments transformés, il est fréquent qu’un microbiote se retrouve contaminé.

Votre corps abrite un passager clandestin

Il pèse 1,5 à 2 kg (l’équivalent du poids de notre cerveau) et vit au creux de votre ventre. Ce passager clandestin se nourrit de tout ce que vous mangez. Il peut provoquer une litanie de symptômes et maladies :

  • Fatigue, Insomnies

  • Diarrhée, constipation, ballonnements, flatulences

  • Affections cutanées comme l’eczéma, le psoriasis

  • Prise de poids, obésité

  • Stress, dépression

  • Maladies infectieuses comme la grippe, le rhume, la gastro-entérite

  • Et même certains cancers comme le cancer du côlon

Mais il ne faut SURTOUT pas le détruire. Car cet intrus peut devenir votre meilleur médecin. Un médecin dévoué et courageux. Il vous défendra contre la maladie. Il vous protégera contre les toxines, métaux lourds. Il vous donnera meilleur moral. Car il favorisera la création de sérotonine, l’hormone (ou « neurotransmetteur ») du bonheur dans votre corps… Il diminuera votre risque de dépression, de cancer, d’obésité… Il peut vous faire échapper à certaines maladies dont le diabète ou Alzheimer ! Et le plus beau : Tout ce qu’il demande est un peu de « pain et d’amitié » !! Pas besoin de prendre rendez-vous. Ni de passer à la caisse ou à la pharmacie !

Découverte de l’organe-médecin

Cet « organe » médecin, c’est le microbiote (plus communément désigné par « flore intestinale »). C’est seulement au cours des 15 dernières années que les scientifiques se sont aperçus de son rôle sur les différentes fonctions corporelles. Autant dire que peu de médecins ont eu la chance de recevoir une formation sur le sujet pendant leur parcours universitaire. Et donc de comprendre l’impact de leurs prescriptions médicales sur la flore intestinale de leurs patients. Mais aujourd’hui, on le sait : c’est un organe à part entière. Il travaille comme le foie, le cœur, le cerveau pour notre santé. Il n’est pas composé de cellules humaines, uniquement de corps étrangers : bactéries, levures, et même virus. Mais il a besoin d’être respecté, et alors il produit des myriades de bienfaits pour la santé. Il transforme votre vie :

Cette usine travaille 24h/24

Les bactéries de notre microbiote fonctionnent comme usines pour :

  • Dégrader les aliments consommés. Les bactéries traitent les aliments que notre système digestif n’a pas été capable de décomposer. C’est grâce à leur intervention en « fin de parcours » que nos cellules intestinales sont capables d’assimiler certains nutriments.

  • Synthétiser les vitamines. Ce sont les bactéries qui savent produire de la vitamine K, vitamine B12, thiamine (vitamine B1) et riboflavine (vitamine B2).

  • Protéger notre tube digestif de la colonisation par des bactéries nocives. C’est « l’effet barrière ». Le microbiote sait aussi dégrader des toxines.

  • Assurer l’équilibre de notre système immunitaire dont 80% des cellules sont logées dans notre intestin.

  • Fournir le carburant nécessaire au bon fonctionnement de notre côlon

En revanche, ce qui est moins connu, c’est le rôle du microbiote et de l’intestin sur notre cerveau.

L’intestin, siège de nos émotions

Dans son livre « Le charme discret de l’intestin », la jeune médecin allemande Giulia Enders, raconte une histoire bouleversante : Au cours d’une soirée étudiante, elle se retrouve assise à côté d’un jeune homme à l’haleine épouvantable. Rien de comparable avec ce qu’elle avait pu « sentir » auparavant. A tel point qu’elle doit changer de place pour ne pas être incommodée. Le lendemain, elle apprend que le garçon est mort. Il s’est suicidé. Cette tragédie lui met la puce à l’oreille : pourrait-il y avoir un lien entre une digestion défaillante et des problèmes psychologiques ? Giulia Enders se décide à pousser plus loin ses investigations et elle découvre alors tout un pan de la médecine totalement négligé par le milieu universitaire et la recherche : le lien entre cerveau et intestin. Ce n’est en effet pas un hasard si bon nombre d’expressions sur nos émotions ont un rapport avec notre ventre :

« Se faire de la bile » « Etre pris aux tripes » « Mal digérer une déception » « Avoir la peur au ventre ».

L’intestin joue un rôle clé de messager pour le cerveau. Contrairement au cerveau qui se trouve isolé du reste du corps, l’intestin est au cœur de notre activité : il sait tout de ce que nous avons mangé, il peut sonder les hormones qui se promènent dans notre sang, il connaît l’état de nos cellules immunitaires. A travers le nerf pneumogastrique qui le relie au cerveau, l’intestin bénéficie d’une ligne directe pour envoyer des informations sur son environnement. Il produit en effet les mêmes neuro-médiateurs :

  • La sérotonine, hormone de la bonne humeur, est produite à 80% dans l’intestin

  • l’acétylcholine, le messager chimique de la mémoire

  • la noradrénaline impliquée dans l'attention, l’apprentissage, les émotions et le sommeil

  • le GABA, l’acide gamma-aminobutyrique qui favorise le calme et la relaxation.

C’est là que les bactéries de notre microbiote interviennent : elles sont capables de stimuler ces neuro-transmetteurs. En effet, le tryptophane - un acide aminé essentiel, précurseur de la production de la sérotonine - ne peut pas être produit par le corps humain, et doit être fourni par l’alimentation ou les bactéries intestinales.

Les bactéries pathogènes présentes dans votre microbiote peuvent perturbe votre équilibre nerveux et émotionnel.

Une mauvaise flore intestinale peut donc agir directement sur notre moral, notre capacité à résister au stress ou la qualité de notre sommeil. Certaines bactéries pathogènes poussent même le vice jusqu’à consommer le tryptophane ! Il en va de même pour la tyrosine, un autre acide aminé, précurseur de la dopamine et de la noradrénaline, qui est elle-aussi « attaquée » par les mauvaises bactéries. Mais l’influence de notre microbiote sur notre santé ne s’arrête pas là. Des études récentes viennent de confirmer le rôle du microbiote dans l’apparition de certaines maladies. Quand nos microbes vont mal, c’est tout notre corps qui va mal.

Quand votre microbiote est malade

Pour un microbiote bien équilibré, il faut 85% de bonnes bactéries. Chaque être humain possède un microbiote unique. Même si nous avons en commun la plupart des bactéries qui composent notre flore intestinale, leur répartition varie énormément d’un individu à l’autre. Certaines personnes ont un microbiote « en or » qui va les protéger efficacement. D’autres en revanche, souffrent d’un microbiote très pauvre, ou pire, contaminé. Vous-même avez peut-être, sans le savoir, déséquilibré votre flore intestinale en consommant des aliments favorables aux mauvaises bactéries. J’y reviens un peu plus bas. Selon de nombreuses études, plus de 100 maladies et problèmes de santé seraient liés à un déséquilibre de votre microbiote, telles que :

  • Des maladies digestives chroniques comme la constipation, la maladie cœliaque, la perméabilité intestinale, le syndrome du côlon irritable, la maladie de Crohn ;

  • Des maladies inflammatoires (y compris les allergies ou l’asthme) ;

  • Des maladies liées au métabolisme comme le diabète, l’hypertension, l’obésité ;

  • Des maladies de la peau comme l’acné, l’eczéma, les dermatites, l’herpès, le psoriasis ;

  • Des maladies infectieuses comme les diarrhées, rhume, grippe, gastro, infections au clostridium difficile ou à H. pylori ;

  • Des cancers, en particulier celui du côlon.

De nouvelles études viennent de démontrer le lien entre un microbiote défaillant et l’apparition de certaines maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson. Ces maladies seraient liées à une altération de la barrière épithéliale intestinale. Une étude clinique publiée fin 2016 et menée sur 60 patients âgés de 60 à 95 ans atteints de la maladie d’Alzheimer a pu montrer que le renforcement du microbiote intestinal des patients par une supplémentation en probiotiques (Lactobacillus et Bifidobacterium) permettait d’améliorer leurs fonctions cognitives. D’autres études ont même révélé des liens avec :

  • L’autisme

  • L’arthrose : pas uniquement de l’usure par le poids par exemple mais aussi provoqué par la dysbiose (un microbiote mal régulé, mal équilibré). => peut entraîner la maladie de l’os

  • Et même le diabète de type 2

Une analyse moléculaire des bactéries fécales de seize diabétiques de type 2, comparativement à douze sujets sains, a montré que la composition bactérienne du groupe diabétique différait du groupe contrôle : les genres Bifidobacterium et Bacteroïdes vulgatus étaient moins représentés dans le microbiote des patients diabétiques.

Les ennemis de votre microbiote

La plupart des déséquilibres du microbiote s’explique par les bouleversements de notre mode de vie :

  • Une trop forte consommation de sucres qui provoque une inflammation de notre tube digestif

  • Les aliments transformés : les conservateurs qu’ils contiennent détruisent la microflore saine et nourrissent les mauvaises bactéries et autres levures

  • L’eau chlorée : le chlore contenu dans l’eau du robinet permet de tuer les germes nuisibles qu’elle peut contenir. Mais, de la même manière, il s’attaque aussi directement à votre flore intestinale, sans faire le tri entre bonnes et mauvaises bactéries

  • Le stress : il génère une modification de la composition du microbiote

  • La pollution

  • Les métaux lourds : le cuivre ou le zinc (contenus en quantité importante dans les poissons de la fin de la chaîne alimentaire : saumon, thon), transforment certaines bonnes bactéries en bactéries pathogènes

  • Les médicaments tels que les médicaments anti-reflux ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, aspirine) qui abîment le revêtement muqueux de l’intestin et donc le microbiote

  • Les antibiotiques : ils attaquent les bactéries quelle que soit leur nature. Et ils sont présents partout : dans notre médication mais aussi dans la nourriture que nous consommons (viande et poissons sont chargés en traitements antibiotiques).

Pour éviter d’avoir un microbiote « malade », vous devez commencer par éliminer tous les facteurs que je viens de mentionner. Mais cela ne suffira pas à restaurer une flore intestinale saine qui protégera votre santé.

Comment espérer vous protéger au mieux contre 100 maladies

En entretenant votre microbiote, vous pouvez espérer vous protéger contre plus de 100 maladies. Pour cela, pas besoin d’intervention chirurgicale. Ni même de médication de longue durée. En utilisant des remèdes naturels et en modifiant simplement votre alimentation, vous pouvez obtenir rapidement des résultats. Vous ressentirez probablement très vite une amélioration de votre état général :

  • Sommeil profond et récupérateur

  • Disparition des troubles digestifs

  • Diminution de l’anxiété

  • Amélioration de votre apparence physique avec une peau sans imperfection et des cheveux plus brillants

  • Et même, perte de poids

C’est ainsi toute votre vie qui pourrait changer.

Les huiles essentielles : indispensables pour assainir votre microbiote

Comme vous allez le découvrir dans ce dossier, les huiles essentielles sont d’excellents désinfectants. Elles sont capables de nettoyer notre microbiote des bactéries trop encombrantes. C’est le cas de :

  • L’huile essentielle de cannelle : produite à partir de l’écorce, elle a une action anti-infectieuse à large spectre.

  • L’huile essentielle d’arbre à thé : anti-infectieuse, antibactérienne, antivirale, antimycosique et antiparasitaire, c’est la Rolls Royce des huiles essentielles.

  • L’huile essentielle de niaouli : extraite à partir des feuilles, elle favorise la régénération des tissus de l’intestin

Mais attention il faut être prudent avec l’utilisation des huiles essentielles : mal dosées, elles peuvent devenir néfastes pour notre organisme, et intoxiquer notre foie. Pour certaines personnes aux conditions de santé particulières, elles peuvent même être déconseillées. C’est pourquoi, avant de se lancer, il est important de suivre les conseils d’un vrai professionnel de santé.

Le secret des arbres pour vous soigner

Pour renforcer votre flore intestinale, vous pouvez aussi profiter des bienfaits de l’airelle. Cette baie a, en plus, la vertu de réguler le transit et de restaurer la perméabilité de l’intestin. Mais il ne vous suffira pas de croquer une poignée d’airelles pour entretenir votre microbiote. Pour en tirer tous les bienfaits, il faut consommer les airelles d’une manière très spéciale. Les hommes préhistoriques les consommaient déjà pour se nourrir. Au XIe siècle, Sainte-Hildegarde témoigne de leurs propriétés thérapeutiques dans son « Livre des subtilités des créatures divines ». Véritables embryons des futures parties d’une plante, les bourgeons en concentrent tous les principes actifs. La médecine des bourgeons, aussi appelée gemmothérapie, ouvre de nouvelles voies de prévention et de guérison par les remèdes naturels. La préparation classiquement utilisée est le macérât glycériné.

  • Le bourgeon de cassis joue un rôle de « cortisone naturelle » qui permet d’enrayer les allergies et les inflammations

  • Le bourgeon de genévrier agit comme un grand nettoyeur en drainant en profondeur le foie et les reins

  • Cet arbre fruitier produit des bourgeons efficaces sur les troubles nerveux

  • Les jeunes pousses de cette herbe aromatique sont les reines pour stimuler votre foie et prévenir les calculs biliaires

La gemmothérapie est encore peu diffusée et il peut être difficile de savoir où trouver les macérâts de bourgeons.

La fabuleuse plante des guérisseurs africains

Tout a commencé en 1960. A cette époque, les Docteurs Pierre et Anne-Marie Tubéry exercent dans un dispensaire au Cameroun. Ils entendent parler d’étonnantes guérisons. Plusieurs Européens affirment s’être débarrassé d’hépatites sévères en seulement quelques semaines grâce à une plante « miraculeuse », fournie par les guérisseurs traditionnels. Intrigué, le couple de médecins se met en quête de cette mystérieuse plante. Avec l’aide d’un infirmier camerounais, ils parviennent à l’identifier et à en ramener des échantillons en France pour les faire analyser. Grâce à leur persévérance, le Desmodium adscendens finit par être reconnue comme la plante reine pour aider à soigner les problèmes hépatiques.

Autres remèdes simples connus des « anciens » et récemment redécouverts comme par exemple :

  • La guimauve aide à calmer les inflammations, tout comme la reine des prés et la camomille allemande ;

  • Jambes lourdes, crampes, varices, pieds gonflés : l’hamamélis et la vigne rouge peuvent tonifier les veines, stimuler la circulation en douceur ;

  • La lavande est le remède de première urgence contre les coups de soleil

  • Le psyllium résout en douceur les problèmes de constipation ; son effet peut être renforcé par la tisane de fenouil ;

  • Un huitième de cuillère à café de poudre de gingembre serait aussi efficace contre les migraines qu’une dose de triptan, le médicament le plus puissant et le plus cher contre la migraine (Imigran) ;

  • L’huile d’onagre soulage les douleurs qui précèdent les menstruations

  • Les cerises contiennent de fortes doses de mélatonine, l’hormone du sommeil. Mangez-en une poignée une demi-heure avant de vous coucher pour une nuit sereine ;

  • Le groseillier indien (Emblica officinalis) contribue à soigner l’inflammation du pancréas (pancréatite) et à protèger le foie contre le cancer.

Constituez votre propre pharmacie naturelle
  • tisane anti-allergique à base de frêne, de chardon-Marie, de cassis, de ronce (!) et de coquelicot ;

  • préparation antidouleur à appliquer en massage, à partir d’huiles essentielles (HE) de lemon grass, de lavande officinale, de clou de girofle et d’huile végétale d’amande douce ;

  • cocktail antioxydant à base de plantes et de fruits naturellement riche en polyphénols (comme la mangue ou la papaye) ;

  • cataplasme de chou qui neutralise les infections

  • Le baume protecteur spécial Peaux Matures avec du beurre de karité, de la cire d’abeille, de l’immortelle (Helichrysum italicum) et de l’huile essentielle de lavande vraie ;

  • Le sérum antitaches brunes à préparer avec d’huile de rosier, d’huile d’argousier et de macérât de busserole

  • La plus efficace des crèmes antirides serait un mélange naturel d’huile de jojoba et d’essence de géranium

  • Hygiène et odeur des pieds : faites un bain de pied dans du thé noir fort chaque jour pendant 30 minutes. Les tanins tuent les bactéries et referment les pores.

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