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Polype et naturopathie

Il est déja important de comprendre: Un polype est une excroissance anormale de la muqueuse d’un organe, généralement causée par une accumulation de cellules et une prolifération anormale des tissus. Les polypes peuvent être causés par une infection, une inflammation, une exposition à des substances nocives ou une mutation génétique. Les polypes peuvent être bénins ou malins et peuvent être traités avec des interventions chirurgicales ou des traitements à base de substances.


Cette excroissance, se développe à partir de la muqueuse utérine (endomètre) ou de celle du col (endocol) et touche 20% des femmes entre 30 et 60 ans.

Il en existe différentes catégories selon leur implantation et leur nature fibreuse ou muqueuse, il peut être unique ou multiple et de taille très variable. A l’inverse des fibromes les polypes peuvent se cancériser (1% des cas), seule l’étude du tissu peut donc être rassurante.


On parle de polype utérin lorsque l'endomètre se développe localement de façon anormale jusqu'à former un nodule – c'est-à-dire : une boule. Ce nodule peut être plus ou moins gros (il peut même occuper toute la cavité utérine) et adopter différentes formes : le plus souvent, il ressemble à un champignon (parce que la " boule " se forme au bout d'une " tige ") mais il peut également se développer directement sur la paroi de l'utérus, à la manière d'un disque aplati. De plus, il est possible d'avoir plusieurs polypes utérins en même temps.


Diagnostic

La femme ne présentera le plus souvent aucun symptôme.

Mais parfois des saignements en dehors des règles ou des règles trop abondantes peuvent attirer l’attention ou des leucorrhées (pertes blanches)

Enfin une infertilité peut permettre sa recherche, un polype volumineux pouvant être un obstacle à la nidation.

Une échographie pelvienne en début de cycle ou une hystérectomie (+/- biopsie de l’endomètre) permettent de faire le diagnostic et de choisir le traitement nécessaire, d’apprécier le reste de l’utérus et de vérifier l’existence ou non d’autres pathologies associées comme les fibromes ou l’adénomyose.

 

Traitement

Dans certains cas, un traitement médicamenteux par des progestatifs peut s’avérer efficace (polypes de petite taille, d’aspect muqueux, non suspects).

Ou le traitement d’un polype utérin est la résection lors d’une hystéroscopie. Le traitement n’est pas radical un polype peut récidiver.


En naturopathie nous allons travailler sur l' infection, l'inflammation, excroissance et les phytohormones.


Il s'agit aussi d' un signal de surcharge de notre organisme

Dans les médecines naturelles, cela est considéré comme une surcharge de déchets. Ce sont donc des poubelles de table qui ne savent plus où aller, puisque les autres organes font déjà leur maximum, sont trop sollicités ou fatigués.

Ainsi tout ralentissement de la lymphe ou des émonctoires primaires, c’est à dire de l’intestin, du foie, des reins, de la peau et des poumons peut devenir un terrain favorable à la prolifération des kystes, polypes, etc…

Toutes ces excroissances désignent souvent le même terrain, mais la dénomination varie selon la structure pathologique et son emplacement.

Les déchets de notre organisme peuvent venir des toxines ou des toxiques.

Les toxines sont des reliquats endogènes, venant notamment de la digestion. Elles sont inévitables, mais peuvent être grandement réduites avec une bonne hygiène de vie et une alimentation adaptée.


En naturopathie, lorsque nous parlons de toxiques, nous faisons référence aux déchets exogènes. Ils pénètrent via tous les pores (système respiratoire, digestif, cutané). Ce sont notamment des pesticides, OGM, détergents, additifs alimentaires, métaux lourds, pollution atmosphérique, les xénobiotiques, etc.

Tous ces perturbateurs endocriniens sont très importants à prendre en compte puisque leurs effets influencent toutes les glandes hormonales, ainsi que le système nerveux central.


Même si l’homéopathie est une médecine à part et n’est aucunement à confondre avec la naturopathie, son observation du terrain se rapproche de la vision des médecines traditionnelles.

«Les sycotiques éliminent selon une action centripète, c’est-à-dire vers l’intérieur du corps. Les sycotiques font de la rétention d’eau, développent une tendance à la cellulite et à l’obésité et souffrent d’affections ORL. L’humidité favorise l’apparition de leurs symptômes. Ceux-ci se traduisent par les manifestations cutanées: acné, verrues, psoriasis, et tumeurs bénignes : kystes, polypes et fibromes chez la femme.

Les vaccinations et les médicaments tels que les contraceptifs oraux, les traitements hormonaux substitutifs, les corticoïdes, les remèdes anxiolytiques, neuropsychiques, diurétiques, ainsi que les transfusions sanguines, entretiennent la sycose.»


Les causes émotionnelles

Il ne faut pas oublier les émotions, qui nous polluent tout autant. Ainsi, il est recommandé de traiter les problèmes que nous tentons de dissimuler, toutes les émotions que nous étouffons, tandis que nous ruminons sur ces conflits. Les kystes et polypes sont symboliquement le miroir des larmes qui n’ont pas été versées.


En prévention

Conseils de base

  1. Limitez ou supprimez l’usage du plastique d’une manière générale de votre cuisine : évitez de chauffer vos plats dans des barquettes au micro-ondes, les boissons chaudes dans les verres à usage unique, ainsi que des planches à couper en matériaux synthétiques.

  2. Évitez les perturbateurs endocriniens, tels que les parabens et sulfates dans la cosmétique : crèmes, maquillage, vernis, shampoings, dentifrices, colorations, etc.

  3. Utilisez des tampons et serviettes hygiéniques naturelles, tels quel les culottes lavables, les coupes menstruelles ou les protections périodiques issues de l’agriculture biologique.


Les solutions naturelles pour les kystes et fibromes 

La bromelaïne

Ce procédé enzymatique permet à la fois de soutenir la digestion (prise après le repas), mais ronge également les formations surnuméraires présentes dans l’organisme comme les tumeurs, les polypes, les kystes, etc. mais aussi les débridements de plaies.**

Les cataplasmes d’huile de ricin

L’huile de ricin possède de nombreuses vertus. Il était autant citée dans la bible que dans le coran en tant que remède polyfonctionnel.

L’utilisation par voie externe est la manière la plus douce, tout en restant efficace.

Il est conseillé de prendre une huile de qualité supérieure, donc extraite à froid et bio de préférence. Prenez une gaze ou un tissu non coloré et imbibez-le d’huile. Placez ce cataplasme à l’endroit où se situe le kyste/ polype/ mastose et entourez-le d’un film étirable, afin d’éviter que cette matière grasse déborde ou tache.

Posez une serviette et bouillotte chaude au-dessus et laissez poser pendant plusieurs heures. Rincez bien à l’eau tiède et savonneuse, afin d’éliminer tout résidu huileux.

Ce procédé agit d’une manière externe, mais pénètre également dans les courants lymphatiques et les stimule. Ceci permet donc d’éliminer des toxines et toxiques, cumulés dans l’organisme.

Appliqué d’une manière externe, il ne cause pas d’effets secondaires.

Le gattilier pour les femmes

Les baies du gattilier (en latin agnux castis ou vitex), sont un véritable trésor pour les troubles féminins. Riche en principes actifs, ils exercent une subtile influence hormonale au niveau du cerveau en augmentant et régulant la progestérone. Cet arbre au poivre, comme on le nomme dans le langage commun, a également un effet sur les neurotransmetteurs, notamment sur la dopamine et la mélatonine. Cet ensemble des actions améliore l’équilibre hormonal à plusieurs niveaux : régulation du sommeil, irrégularité des règles, syndrome prémenstruel, infertilité et acné. Dans le cadre du sujet actuel, nous pouvons souligner son influence positive au niveau du syndrome des ovaires polykystiques, les fibromes et l’endométriose.


autres plantes

  • L’alchémille (Alchemilla vulgaris) est traditionnellement utilisée pour lutter contre l’hyperœstrogénisme dans les syndromes prémenstruels, les dysménorrhées, ainsi que dans la préménopause ;

  • Le gattilier (Vitex agnus castus) stimule la sécrétion de progestérone naturelle en diminuant la production d’œstrogènes ;

  • L’achillée (Achillea millefolium) a une action anti-inflammatoire et diurétique. Antioxydante, son activité hormonale reste faible. Elle décongestionne le petit bassin ;

  • La vigne rouge (Vitis vinifera) présente des anthocyanosides, des composés phénoliques et des proanthocyanidols. Les premiers ont une importante activité vitaminique P qui combat l’insuffisance veineuse et la fragilité capillaire. La vigne rouge a un effet antihémorragique ;

  • La grande ortie (Urtica dioica), riche en carotène, vitamine C, potassium et calcium, est un anti-inflammatoire, antidouleur, hémostatique et reminéralisant. 

  • La vitamine  E vient intensifier ces actions. Antioxydante, elle agit en régularisant les troubles hormonaux déclencheurs de fibromes. En complément, on pourra adjoindre les capsules d’onagre, puissant anti-inflammatoire.


Le jeûne comme solution

Le jeûne est le remède de prédilection , car le processus de l’autolyse permet à l’organisme de dégrader en priorité ce qui n’est pas indispensable à son fonctionnement. Même mieux : il s’attaque souvent à ce qui lui nuit en priorité.


«Le jeûne est le premier principe de la médecine. Jeûne et tu verras la puissance de l’esprit se révéler.» Rumi


Nous travaillerons aussi sur:

Alimentation

Adopter une alimentation saine, riche en fibres alimentaires, permet de diminuer le risque de polypes et de diverticulite. En effet, le manque de fibres favorise la constipation et détériore la muqueuse et la flore intestinale.

Les aliments riches en fibres sont les fruits et légumes, les céréales complètes et les légumineuses.

Les viandes transformées, les céréales et sucres raffinés ainsi que les produits laitiers sont à éviter. Ils ralentissent le transit et fragilisent le gros intestin.

Bien s’hydrater permet de maximiser les effets des fibres alimentaires et de favoriser le transit. Buvez au moins 2 tasses de thé vert par jour, c’est un puissant anti-inflammatoire naturel.

 

  • Probiotiques

Renforcer la flore intestinale à l’aide des probiotiques permet de protéger le côlon et de limiter l’inflammation. La cure devient indispensable après une prise d’antibiotiques. 2 gélules avant chaque repas pendant 15 jours. A renouveler 2 à 3 fois par an.

 

  • Aloé Véra

L’aloé véra a des vertus anti-inflammatoires, cicatrisantes et laxatives. C’est un remède efficace contre les polypes et les diverticules. Boire un verre de 10cl à jeun tous les matins.

 

  • Psyllium blond

La constipation va augmenter la pression sur les parois du côlon et favoriser le développement de lésions.

Le psyllium blond est laxatif naturel, particulièrement riche en fibre naturelle soluble, il va former un gel une fois ingéré. Cela va permettre de retenir l’eau des aliments digérés et de diminuer la constipation. Le psyllium blond a également des bénéfices sur la flore intestinale.

  • Activité

Pratiquer régulièrement des exercices physiques permet de prévenir la formation de polypes et de diverticules. Privilégiez des activités douces : marche, natation, jardinage…


Et également la respiration, l'ostéopathie, les massages, le travail sur les tensions et la relaxation :)


et n'oubliez pas nous sommes toutes et tous differents




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