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Huiles essentielles et infections virales des voies respiratoires

Les huiles essentielles sont indiquées dans tous types d’infections. Elles ont un large spectre d’action, aussi bien sur les symptômes que sur leurs causes. Et jusqu’ici, elles ont prouvé leur efficacité, alors ne changeons pas une équipe qui gagne!

D’habitude, en utilisant les huiles essentielles contre la grippe, la gastro ou autre, vous ne demandez pas le petit nom du virus qui vous infecte avant de le dégommer, si? Alors aujourd’hui, ça n’est pas différent: les huiles essentielles qui ont toujours été efficaces jusqu’ici sont et restent indiquées (celles qui ont un tropisme respiratoire car a priori c’est plus poumons que gastro).

Rappelons que l’on agit sur notre organisme, pas vraiment sur le virus: on renforce notre organisme et on lui donne ce dont il a besoin pour lutter. C’est bien le corps en définitive qui guérit et non une force extérieure sous la forme de médicament. C’est pour ça que j’insiste sur la prise en main de votre santé: parce que VOUS avez vraiment la main. D’où l’importance d’une bonne hygiène de vie en prevention.

1- le gel hydroalcoolique: vous n’en avez pas besoin
  • lavez-vous les mains au savon (en rentrant chez vous, après une poignée de main, etc) c’est ce qui marche le mieux

  • Faites-vous un gel désinfectant à transporter avec vous pour les cas où vous ne pouvez pas vous laver les mains, ce sera bien plus sain que le gel hydroalcoolique cracra: gel d’aloé vera à mélanger avec 5% d’HE anti-virales, immunostimulantes, douces pour la peau, par exemple ravintsara+palmarosa ou n’importe quel autre couple oxyde+monoterpénol (utiliser du solubol ou de l’huile végétale pour les incorporer au gel aqueux car en période d’épidémie, les HE ne sont pas plus hydrosolubles que d’habitude)

2- Des symptômes: que faire?

La même chose que d’habitude: pointe dans la gorge, nez qui coule, fatigue… pas besoin de savoir qui est responsable, dégommez-le!

Evidemment, si vous êtes concerné, suivez les recommandations du gouvernement pour la détection des cas: https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

Mais avec les huiles essentielles, 3 choses à retenir:

  • Dilution à 50%

  • Application 5 fois par jour en massage (thorax/ dos pour les voies respiratoires)

  • Combiner les voies (utiliser également la voie orale, et la voie atmosphérique)

L’idée derrière ça est de lutter contre le cycle de réplication du virus qui est extrêmement rapide: en un mot, lui couper l’herbe sous le pied. Pour ma part, j’utilise classiquement un mélange de 6 gouttes de Tea tree, 4 gouttes de Ravintsara et 2 gouttes de lavande fine mélangé à 50% dans n’importe quelle HV qui me tombe sous la main. J’applique généreusement sur gorge et poitrine jusqu’à ce que ça aille mieux.

Sur les enfants moins de 7 ans et les bébés comme la question est revenue souvent, on sera à 30% max. Mais dans ce cas je ne peux que trop vous orienter vers une conseillere en aromathérapie qui vous aidera à choisir les HE adaptées en fonction de l’âge et des symptômes, et les dosages ainsi que leurs fréquences. On n’utilise pas la voie orale chez un bébé, mais la voie rectale peut être exploitée avec grand intérêt, sous réserve d’avoir de bonnes connaissances en aromathérapie.

La pneumonie c’est quoi? Et le syndrome de détresse respiratoire?

Une pneumonie, en gros, c’est une infection de l’arbre respiratoire qui est allé se loger encore plus bas qu’une bronchite ou qu’une bronchiolite, au fin fond des alvéoles. C’est pour ça que c’est plus grave, car c’est plus difficile à aller déloger. C’est pour ça qu’il ne faut pas laisser s’installer l’infection.

Pour la toux et aider l’expectoration, la fluidification des mucus, on a heureusement des HE à oxydes (expectorantes) qui sont en plus aussi anti-virales et immuno-stimulantes, et des HE mucolytiques en prime. Beaucoup d’HE peuvent également donner un petit coup de pouce en étant anti-inflammatoires (les HE à esters avec notre traditionnelle lavande fine par ex!) Que demander de mieux?

Pourquoi cette huile essentielle de Goyave est apparue

Eh bien, il semblerait d’après Franchomme que le beta-caryophyllène qu’elle contient serait immuno-stimulant. Lui aussi, donc ça nous fait encore plus d’immuno-stimulants à notre disposition. On trouve le beta-caryophyllène dans les huiles essentielles d’Hélichryse italienne, Mélisse, Poivre noir, Inule odorante, Lavande fine, Girofle également. Ce qui est surtout intéressant ici en cas de pneumonie, c’est que cette molécule a un effet anti-inflammatoire puissant et est spasmolytique. En fait, c’est le cas de toutes nos HE à esters, donc y a le choix!

Pourquoi le laurier noble pour le coronavirus est mentionné sur les réseaux sociaux?

Il a beaucoup de qualité notre Laurier! En plus d’être considéré comme l’équivalent du Tea tree sur le plan anti-viral, il est en général riche en oxydes, donc également immunostimulant et expectorant. Enfin, les lactones qu’il contient, fortement allergisantes, sont mucolytiques. C’est un peu notre “tout en un”. Donc une bonne idée, mais pas la seule! Si vous n’en avez pas, ne vous inquiétez pas, une synergie sera tout autant et éventuellement même plus efficace. Voici un exemple pour une bronchite aigüe de Danièle Festy où on retrouve bien ce qu’on vient d’évoquer:

Chez l’adulte, masser le thorax et le haut du dos avec ce mélange, 4 fois par jour pendant 10 jours

– 1 goutte de Myrte verte – 1 goutte de Ravintsara – 1 goutte d’Inule odorante – 3 gouttes d’HV de Calophylle

Donc deux HE à oxydes (1,8 cinéole) immuno-stimulantes, antivirales et expectorantes accompagnées d’une HE d’Inule à lactone (et bornéol aussi), qui va fluidifier les mucus. L’huile végétale de calophylle a des propriétés anti-inflammatoires. Pleins de combinaisons sont possibles. Vous trouverez énormément de formules en ce moment qui circulent comme étant LA solution ultime. Il y a plein de solutions différentes et elles peuvent être toutes valables à condition de:

  • vérifier que ces HE ne sont pas contre-indiquées dans votre cas ou qu’on ne vous propose pas d’appliquer par voie cutanée une HE de cannelle dermocaustique à 50% (hum) => téléchargez les fiches gratuites du blog

  • vérifier le dosage de la formule (% d’HE): trop faible, pour une infection, c’est pas bon, 50% chez l’adulte

  • vérifier que les propriétés des HE présentes dans la formule correspondent bien à vos symptômes et à ce que vous souhaitez faire (en gros vous devriez avoir ce qu’il faut pour des propriétés antivirales, immunostimulantes, expectorantes et mucolytiques)

Privilégiez dans tous les cas des HE que vous connaissez et qui ont fait leur preuve pour vous, c’est un bon indice de leur efficacité sur votre terrain personnel!

En prévention du virus: intégrer les plantes à son quotidien, 4 idées simples

Dans l’alimentation déjà, ça va de soi avec des fruits et légumes, des épices, des herbes aromatiques.

Faites-vous une tisane, au moins une fois par jour à la place du café ou avant de se coucher. Voici une recette de tisane d’hiver. Vous pouvez en user et en abuser, elle est délicieuse:

  • 1 pincée de thym

  • 1 pincée de sarriette

  • 2 branches d’une étoile d’anis étoilé

  • 2 clous de girofle

  • 1 pincée de cannelle en poudre

Laissez infuser 10 min dans de l’eau frémissante. Vous pouvez sucrer avec un peu de miel et vous mettre sous un plaid tout doux et là… on est bien!

Une activité qui vous fait plaisir une fois par jour, n’importe quoi, pour diminuer le stress et augmenter la joie!

Réservez-vous un petit moment de bien-être pour un massage avec des huiles essentielles immuno-stimulantes ou antistress ou une diffusion d’huile essentielle dans la maison qui profitera à tout le monde et assainira l’atmosphère.

Pour les personnes dont on ne souhaite pas perturber l’immunité, notamment dans les cas de maladies auto-immunes, on s’oriente vers des HE référencées plutôt comme immuno-modulantes même si en réalité la distinction est mince.

Huiles essentielles et propriétés antivirales

Oxydes : Ravintsara, Niaouli, Saro, Eucalyptus radié, Eucalyptus globulus, Myrte à cinéole, Romarin à cinéole, Laurier noble Monoterpénols (encore plus efficaces que les oxydes): Bois de rose, Palmarosa, Tea tree, Thym à thujanol, Thym à linalol, Géranium Bourbon Et aussi les phénols (mais privilégier la voie orale, car ils sont dermocaustiques, plutôt en cas de symptômes qu’en prévention) : Sarriette, Origan, Clou de Girofle, Cannelle feuille et également cannelle écorce ou cassia pour les aldéhydes aromatiques

Huiles essentielles et propriétés immuno-stimulantes

Saro, Ravintsara, Niaouli, Tea tree, Thym vulgaire à thujanol, Sarriette des montagnes aussi

Les immuno-modulantes sont plutôt les HE à monoterpénols et plus particulièrement le bornéol (Inule odorante, Thym saturéoïde),puis terpinène-1-ol4 (tea tree)

Mais la frontière est assez mince.

Huiles essentielles et symptômes sur les voies respiratoires

Expectorant (celles à oxydes, on les retrouve ENCORE ici, elles assèchent attention à ne pas en abuser en prévention) : Saro, Ravintsara, Niaouli, Eucalyptus radié, Myrte verte à cinéole, Laurier noble Mucolytiques, fluidifiantes des sécrétions (celles à cétones et à lactones) : Romarin à verbénone, Hélichryse italienne, Inule odorante… la Menthe poivrée contient elle aussi des cétones et des monoterpénols anti-infectieux Décongestionnant respiratoires (plus doux à terpinènes, très bons pour les surrénales et la peur, le stress aussi, idéales en diffusion comme antiseptiques mais ils ne sont pas antiviraux): Pins, sapins, épinettes

Au besoin, nous avons aussi des HE anti-inflammatoires et spasmolytiques.

Les HE présentent des contre-indications et des limites d’utilisation. Elles constituent l’artillerie lourde de la phytothérapie (l’utilisation des plantes pour se soigner). C’est donc bien le moment de faire appel à elles, mais en faisant attention et en consultant une ou un spécialiste

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