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4 techniques pour résister à l’actualité anxiogène

Tout s’accélère et semble hors de contrôle…

Il est tout à fait normal que vous soyiez stressés, anxieux, en colère, tristes, et que vous sentiez épuisés.

Comme vous sans doute, je ressens le besoin de me « tenir informé » de l’évolution de la situation.

Hier encore, je suis tombé dans le piège :

• « Covid-19 : pourquoi la deuxième vague est-elle plus forte ? »

• « Nous sommes entrés dans le terrorisme du coin de la rue »

• « L’économie européenne replonge dans la crise »

• etc.

Ces gros titres nous angoissent, nous paralysent... et pourtant, nous y sommes accros.

Alors pour mon bien, je me suis lancé au défi de la « détox médiatique ».

Et je vous recommande de faire de même.

Le principe est simple : chez vous, coupez tous les médias d’info en continu. Tous ces médias qui surfent sans scrupules sur vos peurs.

Extirpez-vous de force de cet atmosphère nocif !

Vous vous dites peut-être que « faire l’autruche » ne résoudra rien.

Eh bien détrompez-vous. Cette détox résoudra au moins un problème : celui de votre santé émotionnelle. Car c’est elle qui doit primer, pour deux raisons :

1. Le stress psychologique diminue vos défenses immunitaires et favorise l’inflammation, qui aggrave les symptômes en cas d’infection [1] ;

2. Les informations relayées dans l'urgence peuvent être fausses, manquer de perspective et surtout, susciter des réactions émotionnelles disproportionnées.

Ne retombez pas dans le piège de la surinformation.

Prenez les devants avec ces 4 techniques anti anxiété médiatique !

1) Acceptez l'incertitude

Accepter l’incertitude, c’est réduire vos risques d’anxiété.

A cette heure, personne (pas même le meilleur épidémiologiste du monde!) ne peut savoir avec certitude quelle tournure vont prendre les événements, ni combien de temps va durer la « deuxième vague ».

La consultation obsessionnelle des flux d’informations en ligne ne calmera pas vos craintes. Elle ne fera que les entretenir.

Demandez-vous : ai-je réellement besoin de connaître les dernières informations tout de suite ? Informez-vous en conscience. Observez les effets que l'information produit sur vous : êtes-vous soudain plus inquiet ? Plus pessimiste ?

Si vous constatez ces effets négatifs, prenez du recul. Pour votre bien.

2) Relativisez les chiffres

Depuis mars, les médias nous convient quotidiennement à un nouveau rendez-vous lugubre, une avalanche de chiffres alarmants, à nous en donner le tournis. Sauf que :

• Environ 80 % des “cas positifs” n'ont pas ou que très peu de symptômes, et guérissent spontanément en quelques jours ! Sans compter la fiabilité relative de ces chiffres et les « faux positifs » ;

• Sur le nombre de décès, l’âge moyen des victimes est de plus de 80 ans[2] et l’immense majorité souffrait déjà de pathologies lourdes. Il n’y a pas si longtemps, n’aurait-on pas simplement dit qu’elles étaient « mortes de vieillesse » ?

• Enfin, gardez en tête que leurs projections funèbres sont avant tout des outils pour guider les politiques publiques. Les fins analystes qui se cachent derrière ces courbes n’ont d’ailleurs souvent jamais mis leurs pieds dans un hôpital… ils négligent de nombreux paramètres et envisagent systématiquement les pires scénarios !

3) Informez-vous local et au bon rythme

Les fils d'infos en continu et "live" vivent de l'immédiateté de l'information, du “buzz”, des déclarations “choc” et surtout : du sentiment d'urgence et de l'angoisse que ces pseudo révélations suscitent chez vous. C'est leur gagne-pain.

Pour échapper à leur piège, privilégiez les médias avec une temporalité lente (la chronique matinale de votre radio préférée, la lecture de vos mails le soir...), sur une plage horaire spécifique.

Le reste de la journée, concentrez-vous sur votre routine habituelle. Occupez-vous en vous recentrant sur l'essentiel : votre bien-être, votre famille, votre entourage. Pour vous y aider, vous pouvez vous fixer des petits objectifs quotidiens.

4) Ralentissez, respirez, appelez un proche

Lisez un roman réconfortant, reprenez contact avec cette vieille connaissance, désherbez ce petit carré d’herbes folles, regardez votre comédie préférée, goûtez de nouvelles recettes automnales, tentez (sans prendre de risques!) cette nouvelle posture de yoga...

Les conséquences psychiques ne doivent pas être sous-estimées, et le processus d'intégration de la nouvelle réalité dans laquelle nous vivons n'est pas linéaire : vous pouvez très bien vous sentir calme un jour, et de nouveau anxieux le lendemain.

Permettez-moi un dernier conseil, qui me tient à coeur : si vous sentez votre moral fléchir, ne vous repliez pas sur vous-même, appelez un proche. Je parie qu’il sera aussi heureux que vous de discuter et d’échanger quelques mots rassurants !

Prenez soin de vous,

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