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Désensibilisation des traumatismes par les mouvements alternatifs

Mon parcours personnel semé de nombreuses embûches qui m’a doucement menée sur le chemin de la thérapie. Et au moment opportun en alignement avec les planètes, ma petite voix du cœur m’a insufflé que les médecines naturelles : naturopathie, yoga, sophrologie et hypnose étaient ma destinée. J’ai continué de me former, notamment dans le l’ostéopathie, émotions et libérations des traumas pendant trois ans, puis à divers outils complémentaires.

Pour moi, notre allié indispensable, c’est l’Amour. L’Amour et l’énergie pour les mener sur le chemin du mieux-être bien sûr mais également l’Amour

On peut obtenir toutes sortes de changements positifs dans différents domaines de sa vie. Cela vient du fait que les réseaux mémoriels à la base ont des associations à longue portée. En effet, comme l’explique Francine Shapiro, lorsque l’on modifie les souvenirs sous-jacents à la représentation qu’on a de soi-même, on change aussi la façon dont on regarde les autres. Et ainsi, les relations, la carrière professionnelle, les envies, tout se modifie dans une énergie positive.

La découverte de l’EMDR, DTMA, hypnose, sophrologie etc… ont permis d’ouvrir aux neurobiologistes « une fenêtre sur le cerveau ». Une quinzaine d’études a ainsi été réalisée, utilisant l’imagerie cérébrale telle que l’IRM pour observer la façon dont l’EMDR modifiait la structure cérébrale. Il a été constaté par exemple que des gens souffrant de stress post traumatique avaient une diminution du volume de leur hippocampe (centre de la mémoire). Malgré les croyances limitantes qui partaient du postulat que cette taille resterait figée quoi qu’il arrive, ils ont été surpris d’observer un retour à la taille initiale de cette zone après stimulation par les mouvements alternatifs. Même si les recherches sont assez peu nombreuses sur le sujet, une étude a montré qu’une dizaine de séances de mouvements alternatifs chez des consultants souffrant de stress post traumatique permettait à l’hippocampe d’augmenter de 6% son volume. Ces résultats satisfaisants étaient encore vérifiables un an plus tard. Cette « neuroplasticité » est un élément que les scientifiques ont longtemps cru impossible. Aujourd’hui les recherches continuent de se poursuivre sur la question. Des études ont également été réalisées sur la simple action des mouvements oculaires. Elles ont montré que des séquences de mouvements oculaires permettaient de diminuer considérablement la charge émotionnelle, réduire la netteté de l’image du souvenir perturbant, modifier les pensées et affiner la précision de la mémoire. La simple utilisation des mouvements sans protocole ne suffit pas à faire perdurer les changements dans le temps, d’où la nécessité d’utiliser un protocole bien défini

On remet du mouvement dans le corps et le cerveau


Comme le cite Francine Shapiro dans son ouvrage « Dépasser le passé » « nous souffrons tous. Si nous continuons de ressentir de la douleur longtemps après l’expérience elle-même, c’est parce que le « câblage » de notre cerveau influence notre esprit. »

Si je vous chante « Une souris verte », il y a fort à parier que « qui courait dans l’herbe » arrive instinctivement dans votre tête sans que vous n’ayez aucun effort à faire pour aller à la recherche de ces paroles que vous n’avez probablement pas entendues depuis des années.

Et c’est tout à fait normal, car notre cerveau réagit de façon automatique. Cette comptine, même apprise pendant l’enfance, est restée gravée en nous. Les paroles sont revenues spontanément même si vous ne l’avez pas chantée depuis très longtemps.


Ces mécanismes de fonctionnement automatique du cerveau peuvent nous être utiles dans de nombreuses situations. Mais parfois, elles peuvent également nous desservir…surtout lorsqu’il s’agit d’évènement douloureux…puisque vous l’avez lu précédemment, qu’ils se soient passés il y a 5 ans, 20 ans ou 40 ans, les souvenirs sont restés intacts dans votre cerveau, même si vous pensiez les avoir oubliés.

En effet, comme l’explique Francine Shapiro, « les processus mentaux/cérébraux qui nous permettent de reconnaître une comptine ou de reprendre une mélodie que nous n’avons pourtant pas entendue depuis 20 ans sont les mêmes qui peuvent aussi nous plonger dans l’anxiété, la dépression, une peine de coeur ou, parfois, la douleur physique. »

Toutes nos expériences vécues depuis notre vie intra-utérine (voire avant si l’on fait référence aux vies antérieures) sont stockées dans notre inconscient et dans nos mémoires cellulaires pour cette vie-ci et intra-cellulaire

La DTMA, Désensibilisation des Traumatismes par les Mouvements Alternatifs est une technique qui s’inspire fortement de l’EMDR. Cet outil dont le sigle signifie Eyes Movement Desensitization and Reprocessing (= désensibilisation et retraitement des traumatismes par les mouvements oculaires) a été découvert de façon fortuite en 1987 par Francine Shapiro, psychologue américaine.

A ce jour, plus de vingt études scientifiquement contrôlées de l’EMDR ont prouvé son efficacité dans le traitement des traumatismes et d’autres expériences perturbantes. Elle est désormais reconnue par des associations de renommée internationale comme un outil efficace de traitement des traumatismes.

Cet outil fut par la suite importé en France par le Docteur David Servan-Schreiber qui l’a fait déposer et réserver au milieu médical. Il est recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 2012.






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