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Intestin irritable: crampes, des douleurs abdominales, des ballonnements, fatigue, epuisement

La ou les causes du syndrome de l’intestin irritable restent à ce jour un mystère. Certains experts pensent qu'une combinaison de problèmes peut déclencher le trouble.

Il semble que différents facteurs peuvent le provoquer chez différentes personnes.

  • Problèmes nerveux: Des anomalies dans les nerfs du système digestif peuvent faire ressentir une gêne plus importante que la normale lorsque l’abdomen s'étire à cause des gaz ou des selles. Des signaux mal coordonnés entre le cerveau et les intestins peuvent amener le corps à réagir de manière excessive à des changements qui se produisent normalement dans le processus digestif, ce qui entraîne des douleurs, de la diarrhée ou de la constipation.

  • Infection sévère: Le syndrome peut se développer après un épisode grave de diarrhée (gastro-entérite) causé par une bactérie ou un virus. La maladie peut également être associée à un excès de bactéries dans les intestins (prolifération bactérienne).

  • Le stress: Les personnes exposées à des événements stressants, en particulier pendant l'enfance, ont tendance à présenter davantage de symptômes relatifs à ce trouble.


Certains problèmes sont plus fréquents chez les personnes atteintes du SCI. Les experts pensent que ces problèmes peuvent jouer un rôle dans l'apparition du SCI.

Ces problèmes comprennent :

  • Les infections bactériennes du tube digestif

  • Des événements stressants ou difficiles survenus au début de la vie, tels que des abus physiques ou sexuels

  • Intolérances ou sensibilités alimentaires, dans lesquelles certains aliments provoquent des symptômes digestifs

  • La prolifération des bactéries de l'intestin grêle, une augmentation du nombre ou un changement du type de bactéries dans votre intestin grêle

  • Certains troubles mentaux, tels que la dépression (lien externe NIH), l'anxiété (lien externe NIH) et le trouble des symptômes somatiques (lien externe NIH)

Que peut-on faire ?

Étant donné les connaissances encore limitées autour de ce syndrome, il n’y a pas, à l’heure actuelle de consensus scientifique au sujet des traitements.

En revanche, la science a découvert qu’une bonne gestion de son alimentation peut avoir des effets très bénéfiques sur le syndrome.


Traiter le syndrome du côlon irritable en modifiant son alimentation


Des chercheurs de la Katholieke Universiteit Leuven, en Belgique, affirment avoir découvert des similitudes entre la façon dont les personnes atteintes du syndrome du côlon irritable ressentent les douleurs abdominales et la façon dont certaines personnes allergiques réagissent à la nourriture.

Voici donc une suggestion de diète qui pourrait aider à calmer les symptômes de cette maladie encore trop peu connue :

  • Mangez des légumes cuits, à l'exception peut-être du chou, du chou-fleur et du brocoli - qui peuvent provoquer trop de gaz

  • Essayez les fruits sans la peau. Certaines personnes peuvent avoir des problèmes avec les melons, les pommes et les agrumes

  • Certains patients ont intérêt à augmenter la teneur en fibres de leur alimentation. En ce qui concerne les fibres, augmentez-les lentement et assurez-vous d'un apport en eau de 1,5 à 2 litres par jour

  • Reequilibrer l'equilibre acido basique

  • Travailler sur votre flore bucal et intestinal

  • Équilibrez votre microbiote intestinal.

  • Certains trouvent les graines difficiles à manger, mais expérimentez pour voir si elles vous dérangent ou non

  • Les produits laitiers ne posent problème qu'aux personnes intolérantes au lactose, alors profitez librement de ces produits. Si vous souffrez d'une intolérance au lactose en plus du syndrome du côlon irritable, vous pouvez essayer des produits sans lactose

  • Il pourrait être intéressant d’éviter les aliments fortement épicés, en sauce ou frits

  • Recherchez des produits à faible teneur en matières grasses pour enrichir votre alimentation

  • Introduire de bonnes graisses Omega 3 type chanvre, des vitamines, oligo, L-glutamine

  • Eviter excitants

  • Revoir l'immunité

L’intestin humain possède vraiment des talents multiples. Il assure l’absorption, la digestion et l’élimination des nutriments. Grâce à sa flore bactérienne, il joue un rôle tout aussi important pour défendre l’organisme contre les agents pathogènes. Il existe en outre un lien très étroit entre notre intestin et notre psychisme; cette interaction bidirectionnelle assure le bien-être de l’ensemble de l’organisme à travers des signaux précieux.

La flore intestinale (le microbiote intestinal) • Selon des estimations, l’organisme humain abrite quelque 100 billions de microorganismes. Comparés aux cellules de l’organisme humain, les micro-organismes représentent environ le décuple des cellules. La plus grande partie de ces micro-organismes se trouvent dans l’intestin. • Ce qui caractérise l’intestin est la nature complexe et dynamique de son écosystème bactérien. Celui-ci se constitue déjà dans les premières années après la naissance. Au début de la vie, l’intestin est encore faiblement colonisé par les micro-organismes, mais leur densité augmente constamment au fil des années. • La colonisation de l’intestin par des bactéries commence déjà chez l’enfant quand il est encore dans le ventre de sa mère. On retrouve ces bactéries dans le sang du cordon ombilical, dans le liquide amniotique et sur les muqueuses fœtales. Après la naissance, on les retrouve aussi dans les premières selles du nouveau-né. • Des études ont démontré un lien entre le mode d’accouchement et le développement de la flore intestinale chez l’enfant. Ainsi, une césarienne augmente le risque de l’enfant de souffrir plus tard de maladies auto-immunes ou d’adiposité.

Grâce à l’allaitement, les nourrissons reçoivent jusqu’à 700 bactéries différentes par le lait maternel, ce qui explique pourquoi ce type d’alimentation est si important pour l’enfant.

Métabolisme Pour assurer le bon fonctionnement du métabolisme, les micro-organismes présents dans l’intestin assument de nombreuses tâches : • Formation d’acides gras à chaîne courte tels que l’acide butyrique, l’acide propionique, l’acide acétique. Ceux-ci fournissent de l’énergie au microbiote et à la muqueuse intestinale. • Certaines espèces de bactéries génèrent des vitamines telles que la thiamine (B1), la riboflavine (B2), la pyridoxine (B6) ou la cobalamine (B12) et les envoient vers les parties de l’organisme qui en ont besoin. • Les micro-organismes participent à la digestion des composants alimentaires et stimulent l’activité intestinale mécanique. • Ils forment des substances microbiennes comme le peroxyde d’hydrogène ou l’hydrogène sulfuré pour combattre les bactéries nocives. • Les micro-organismes contribuent à la détoxication de l’intestin et le débarrassent de substances étrangères à l’organisme.

Absorption de nutriments L’intestin est un organe aux talents multiples, qui est capable de «trier» la nourriture reçue, de l’intégrer dans le métabolisme puis de l’en éliminer à nouveau. Lors de l’absorption de nutriments, des composants alimentaires vitaux sont transmis sous forme d’énergie à l’organisme.

Système immunitaire En plus de sa fonction d’organe digestif, l’intestin joue aussi un rôle extrêmement important dans la défense immunitaire. Environ 80 % de toutes les cellules du système immunitaire se trouvent dans l’intestin

Les trois barrières du système immunitaire

1re barrière: Flore intestinale (de nos jours fréquemment nommée microbiote) Ce niveau de défense est caractérisé par la flore intestinale de l’organisme attaqué, qui empêche une grande partie des envahisseurs de coloniser l’intestin.

2e barrière: Muqueuse intestinale Les anticorps sur la muqueuse intestinale neutralisent les toxines et les agents pathogènes et empêchent en outre la colonisation par de mauvaises bactéries.

3e barrière: Système immunitaire Les agents pathogènes qui ont réussi à franchir les premières barrières échouent au niveau du système immunitaire. Tant que celui-ci fonctionne bien, les envahisseurs n’ont guère de chances de passer. Lorsque le système immunitaire est affaibli, les micro-organismes arrivent plus facilement à atteindre leur but, à savoir le déclenchement d’une infection.


L’intestin, un deuxième cerveau On dit qu’il faut suivre son intuition, écouter son ventre. On devrait presque dire le cerveau de son ventre, car l’intestin s’occupe autant que le cerveau du bien-être d’un organisme humain dans son ensemble. Le rapport entre le cerveau et le tractus gastro-intestinal fait depuis quelques années l’objet de recherches scientifiques intensives. L’axe intestin-cerveau traite les signaux bidirectionnels et peut ainsi aider l’organisme à mieux faire face à des facteurs d’influence internes et externes. Environ 100 millions de cellules nerveuses parcourent l’appareil digestif. Les messages entre l’intestin et le cerveau circulent sur un genre d’autoroute. Environ 90 % de ces messages émanent de l’intestin et 10 % du cerveau. L’axe intestin-cerveau assure la bonne communication entre la flore intestinale et notre organisme. Pour y arriver, il faut un échange intense entre les bactéries intestinales et la muqueuse intestinale, et ces bactéries intestinales ont même une influence sur la mémoire et les émotions.


et n'oubliez pas que vous etes toutes et tous uniques




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